Le roi Lear
LEAR.Soufflez, les vents, à vous crever les joues,Vous, cataractes, torrents drus, crachez,Noyez le dard des clochers et leurs coqs,Éclairs soufrés, foudroyant la pensée,Avant-coureurs du feu qui fend le chêne,Brûlez mes cheveux blancs! Tonnerre, frappeLa gravide rondeur du monde, écraseLes moules de Nature et dissémineLa semence d'où germe l'homme ingrat.Le FOU. - Oh, mononc', eau bénite de cour en logis bien sec vaut mieux que pluie comme il en tombe ici. Mononc', mon bon, rentre, demande à tes filles leur bénédiction. Cette nuit-ci n'a . . .
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