Résumé
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LE PUPILLE VEUT ÊTRE TUTEUR de Peter HANDKE, traduit de l’allemand par Philippe Adrien et Heinz Schwarzinger – 2h. – 1 fig. – Durée : 0h00 – Autour d’une ferme, qui est le lieu de l’action, s’étendent des champs de betteraves et de maïs. Dans la pièce principale de la ferme, deux personnages : le fermier et un jeune garçon qui, probablement, aide aux travaux de la ferme. C’est le fermier – le tuteur – qui a bien entendu le pouvoir. Mais par des détails de comportement de plus en plus sensibles, le garçon – le pupille – indique au tuteur que ce pouvoir est contesté, puis ébranlé. Dans un premier temps, le tuteur feint de ne pas voir les signes de la contestation ; dans un deuxième temps il pose sur le pupille des regards interrogateurs : s’il ne parvient que péniblement à vivre de la culture de la betterave et du maïs, ne serait-ce pas du fait qu’il est lui-même, le fermier, un pupille, mais de qui au juste ? À la fois libre et dépendant, un troisième personnage, le chat, contemple les protagonistes ou le public, alternativement, à moins qu’il ne prenne part à telle phase de l’action, mais toujours comme sans en avoir l’air et pour s’en détacher presque aussitôt. N’est-ce pas sa manière à lui, l’imprévisible, de mettre en cause le déroulement de la pièce, et du même coup les comédiens, le metteur en scène, l’auteur lui-même et le public, toutes les parties qui se disent prenantes du spectacle ?
Distribution
Nb. de femmes : Aucune | Nb. d'hommes : 2 | Nb d'interprètes : 3
Durée
min.