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Quand j’aurai mille et un ans, de Nathalie Papin

Dans la pièce Quand j’aurai mille et un ans, Nathalie Papin s’intéresse à un sujet d’actualité : le transhumanisme. En travaillant autour de la question des âges et en mêlant le réel et l’imaginaire, elle mène une réflexion tendre et significative.

Cendi est une enfant de onze ans qui, comme les idoles qu’elle s’est inventées, rêve d’atteindre cent-dix-sept ans. Fuyant son pays, elle échoue dans une station sous-marine du futur. À son réveil, elle est entourée de Furoufushi, une vielle muette de cent-vingt-cinq ans et de Mili, un enfant qui aura bientôt mille ans. Mili est un petit garçon immortel, un humain augmenté qui essaye de la convaincre de rester avec eux. Un jour tout disparaitra. Il n’y aura plus d’enfant, plus de descendance, plus de mort. L’ADN sera réécrit et les humains seront remplis de sang artificiel de vers marins. Mais Cendi n’adhère pas à son discours. Elle veut revoir le ciel, la chaleur, sa famille et s’entraine quotidiennement, pour augmenter son temps d’apnée et rejoindre la surface de la mer.

Dans ce laboratoire, plus de place pour l’émotion. Pourtant, lorsque les sentiments sont sincères, on perd le contrôle, les battements du cœur s’accélèrent et le programme de la machine déraille…

Nathalie Papin nous plonge au cœur d’une histoire de liens. Avec poésie, humour et tendresse, les personnages défendent deux positions. Cendi est attachée à ses souvenirs et à ses croyances. Quant à Mili, il n’a aucun regard sur le passé. Qui saura convaincre l’autre de rejoindre son monde ?

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