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Projecteurs sur Sylvain Levey

Sylvain Levey est auteur dramatique pour la jeunesse. En cette rentrée théâtrale, il choisit de s’adresser aussi à un public d’adultes.

Le 17 septembre, est parue sa nouvelle pièce Gros, dans laquelle il raconte avec pudeur son rapport à la nourriture et à son poids. En seize tableaux, il déroule un parcours de vie à la fois sensible, drôle et touchant. Un témoignage poignant, celui d’un petit garçon, d’une « crevette » qui, en un été, est devenu « gros ». Malgré toute sa bonne volonté, cet enfant ne va pas réussi à maigrir, à perdre ses « kilos en trop ». Alors l’adolescent doit apprendre à vivre avec cette surcharge pondérale, à se construire en jeune adulte avec cette différence qui se lit surtout dans le regard des autres. Un jour, le jeune homme tombe sur une petite annonce pour un cours de théâtre amateur. Il s’y rend et cette expérience fondatrice de la scène l’aidera à grandir, à apprivoiser son corps et à jouer de sa différence.

Depuis 2004, il écrit de nombreuses pièces de théâtre jeunesse. Grand penseur aux inspirations punk, la langue et la dramaturgie complexes de Sylvain Levey, accompagnent l’enfant dans le plaisir de l’intelligence. Dans chacune de ses pièces jeune public, Sylvain Levey dépeint le monde tel qu’il est, en prenant toujours le soin de laisser une fenêtre ouverte, vers l’espoir d’un monde meilleur. La jeunesse peut encore changer le cours des choses, il en est persuadé !

TROIS MINUTES DE TEMPS ADDITIONNEL

Kouam et Mafany sont guinéens. Ils ont quatorze ans et passent tout leur temps libre à jouer au football. Mafany est ailier gauche. Kouam est avant-centre. Unis comme deux frères, ils rêvent d’aller en l’Angleterre et d’intégrer Manchester United. Un jour, la chance leur sourit : une femme anglaise débarque au Kakandé de Boké et les recrute pour le petit club de Bradford, première étape vers la vie espérée.

OUASMOK ?

Son premier texte, Ouasmok ?, a reçu le Prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public. Loin du schéma commun Sylvain Levey entraîne le lecteur dans une course de vie, effrénée, celle des jeux d’enfants. En une seule journée, Pierre et Léa, dix ans, se rencontrent, se séduisent, se marient, ont leur premier enfant, commettent une tentative de suicide et divorcent. La réalité est si troublante, que les frontières entre le jeu et la vérité se brouillent. Mais l’amour, lui, semble bien réel…

MICHELLE DOIT-ON T’EN VOULOIR D’AVOIR FAIT UN SELFIE À AUSCHWITZ ?

Pour cette pièce, Sylvain Levey s’est inspiré d’un fait divers trouvé dans un journal. Aux États-Unis, lors d’un voyage scolaire à Auschwitz, une jeune fille prend un selfie enjoué devant le camp de concentration, puis le poste sur Facebook. Sylvain Levey transpose le personnage de Michelle dans la région d’Auxerre. Michelle a-t-elle accompli son devoir de mémoire en prenant ce selfie ? A-t-elle sali le passé en posant devant les vestiges de la Shoah ? Avec cette pièce, Sylvain Levey est finaliste du Grand Prix de littérature dramatique en 2005 et 2008, et du Grand Prix de littérature dramatique jeunesse en 2018.

ARSÈNE ET COQUELICOT

À travers le regard tendre et innocent de deux enfants qui questionnent leurs origines, Sylvain Levey aborde les thèmes de l’amour, de la séparation, de la naissance, de la vieillesse et de la mort comme des épisodes qui constituent le feuilleton de nos vies. Mirabelle et Hippolyte dix ans, se demandent d’où ils viennent. Au fil des rencontres et des conversations, ces deux jeunes détectives amoureux débroussaillent leurs arbres généalogiques et font resurgir des souvenirs enfouis. Ils reconstituent ensemble l’histoire de deux amants séparés par la guerre.

LYS MARTAGON

Avec cette pièce, Sylvain Levey fait naître son troisième personnage féminin, une autre muse, une nouvelle guerrière. Après Léa âgé de 10 ans et Alice qui a 14 ans, nous découvrons Lys Martagon, une jeune adolescente de 17 ans. Poétique et légère, elle s’échappe de son quartier sensible en rêvant au-delà des immeubles grisâtres. C’est grâce aux mots qu’elle vogue vers des mers , des îles, des monts et des pays lointains. Petit à petit, elle quittera l’adolescence, s’émancipera  et montrera à Démétrio, ado désœuvré, comment ouvrir son esprit et s’émerveiller.

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1 réflexion sur “Projecteurs sur Sylvain Levey”

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