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Dix rôles romantiques

Entre sentiments exaltés et destin malheureux, les héros et héroïnes romantiques sont passionnants à composer. Nous vous proposons ici cinq rôles issus de ce mouvement qui bouleversa l’Europe (en particulier la France et l’Allemagne) au XIXe siècle.

Antony d’Alexandre Dumas : les rôles d’Antony et d’Adèle

Le jeune Antony vit avec Adèle, une femme mariée, un amour puissant et déplorable. En effet, loin de profiter de leur passion mutuelle, les deux amants sont rongés par la culpabilité.

Le désespoir d’Adèle, la force morale d’Antony ont fait de cette pièce le plus grand succès théâtral d’Alexandre Dumas

Iphigénie en Tauride de Goethe : les rôles d’Iphigénie et d’Oreste

Ecrivain à la charnière du classicisme et du romantisme, Goethe s’est passionnée pour la mythologie grecque et de cette passion est née cette magnifique pièce: Iphigénie en Tauride.

Ayant échappé à la mort grâce à la déesse Diane, Iphigénie, cachée aux yeux de tous est devenue prêtresse. Des étrangers s’échouent en Tauride. Iphigénie doit les offrir en sacrifice à Diane. Elle reconnaît alors Oreste, son frère et se retrouve déchirée entre ses devoirs envers la divinité et l’amour des siens.

Chatterton d’Alfred de Vigny : les rôles de Chatterton et de Kitty

Avec Chatterton, Alfred de Vigny a dessiné le parfait archétype du poète romantique accablé par l’existence.

Le dégoût de la vie parait gagner Chatterton d’instant en instant. Certains, dont la jeune Kitty, voudraient soulager sa peine ou du moins la comprendre.

Ces deux-là font preuve d’une sensibilité exacerbée. Les tourments de l’un nourrissent l’angoisse de l’autre. Le drame est ardent, puissant, insondable.

Penthésilée d’Heinrich von Kleist : les rôles de Penthésilée et d’Achille

Sur le champ de bataille, Penthésilée tombe folle amoureuse d’Achille. Elle refuse toutefois de reconnaître se sentiment et imagine que c’est une fureur guerrière qui lui étreint le cœur.

Ivres de passions, Achille et elle ne pourront s’apaiser qu’en se combattant et se déchirant.

Cette pièce hallucinée du dramaturge Kleist (être torturé s’il en fut) est un point d’acmé du romantisme.

Marie Stuart de Friedrich Schiller : les rôles de Marie et d’Elizabeth

A l’initiative de sa cousine Elizabeth d’Angleterre, la reine d’Ecosse Marie Stuart est emprisonnée en attendant son jugement et, peut-être, la mort.

La lutte entre les deux femmes est bien sûr politique; elle est aussi personnelle. Deux tempéraments s’affrontent : Celui de Marie, pleine de vie et de sensualité et celui, ombrageux, d’Elizabeth toute tournée vers son devoir.

Le combat est grandiose. Chaque lecteur, chaque lectrice et surtout chaque comédienne trouvera de quoi se nourrir.

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