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Chantecler, d’Edmond Rostand

Le nom d’Edmond Rostand est inséparable de celui de Cyrano de Bergerac. L’histoire du poète gascon au grand nez est le classique des classiques, la pièce maîtresse du théâtre français, le drame romantique que Victor Hugo avait peut-être toute sa vie cherché à écrire.

Ce chef d’œuvre ne doit cependant pas éclipser les autres grandes pièces de Rostand où se confondent tant de mélancolie et d’éclat poétique.

Au tournant du XIXe et du XXe siècle, Edmond Rostand avait su comme personne user du vers pour y fixer les émotions les plus simples.

Lors de sa création en 1910, c’est peu de dire que Chantecler a surpris. Pintade, dindon, oies, poules… C’est toute une basse-cour qui était représentée. Le grand comédien Lucien Guitry était lui-même grimé en animal: il tenait le rôle titre de la pièce.

Chantecler est un coq persuadé que son chant fait chaque matin lever le soleil. Lorsqu’une poule faisane entre dans la basse-cour, il est si bouleversé d’amour qu’il en oublie de chanter. Le soleil se lève pourtant. Chantecler doit se remettre en question. Quelle est sa place dans le monde ? A quoi sert-il réellement ?

Dans cette pièce à la fantaisie débridée, Edmond Rostand explore les affres d’un cœur soucieux de connaître sa véritable valeur. Il insuffle à chaque scène une étrangeté poétique que vient rehausser la beauté de la langue.

Il faut lire Chantecler pour apercevoir quels trésors d’originalité renfermait encore l’esprit de ce génie des lettres.

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